Beausoleil, le sanctuaire saint Joseph
La réalisation du sanctuaire saint Joseph de Beausoleil, qui jouxte la principauté de Monaco, fut confiée à l'architecte Paul Lajoie qui a choisi le style néo-roman réminiscence de l'art roman moyenâgeux, pour la beauté, la simplicité des lignes et du décor. L'édifice est ainsi en forme de croix latine. Selon la tradition, le chevet se trouve à l'est car c'est la première partie de l'église à être éclairée le matin, et cela représente donc la résurrection du Christ. Extérieurement, le chevet est plat. Inachevé, il aurait dû être terminé par une abside demi-circulaire. De plus, les bras du transept sont très courts . Au-dessus de la croisée s'élève une tour lanterne. Le clocher devait à l'origine être à l'arrière du porche, à savoir au-dessus de la première travée de la nef. le clocher aurait dû s'élever à 70 mètres de hauteur, soit être plus haut que le clocher de l'église Saint-Charles située plus bas à Monaco. Construite en pierres de La Turbie comme la cathédrale de Monaco, l'église fait environ 55 mètres de long, avec une nef centrale de 8 mètres de large et 12 mètres de hauteur flanquée de deux collatéraux de 4 mètres de large chacun. La coupole, elle, s'élève au-dessus de la croisée du transept à 18 mètres du sol. Les vitraux situés à droite et à gauche de la première travée de la nef sont signés, SA Maumejean Frères , ont été posés vers 1930 et sont de style art-déco. Adroite de la deuxième travée de nef se trouvent trois vitraux réalisés par Charles Champigneulle, qui est issu d'une grande famille de maitres-verriers et qui a joué un rôle important dans la fabrication du vitrail de style Art Nouveau et dont les œuvres se sont diffusées dans toute l'Europe. Finalement, au début des années 1970, le peintre-verrier Favarel, dont l'atelier se trouvait à Beausoleil, a terminé la pose des vitraux dans le sanctuaire. Résolument modernes comparés à l'ensemble, ses réalisations sont de véritables puits de lumière que l'on retrouve dans l'ensemble des parties de l'édifice.