Guy LERDUNG

Strasbourg, cathédrale Notre Dame-Intérieur

La nef principale, en y comprenant le choeur, a une longueur de 118 mètres, la hauteur totale de la voûte est de plus de 31 mètres et la largeur des trois nefs de 34 mètres. 
Le grand orgue de la nef a été posé par André Silbermann (1713-1716), le plus célèbre facteur d'orgues de son siècle.

Les vitraux forment aujourd'hui un des plus riches trésors de la cathédrale.L'architecture rayonnante du troisième quart du XIIIe siècle offre une extension vitrée jusqu'ici inconnue. Il s'agit alors de vitrer sept vastes travées, chacune largement évidée de trois étages. Les fenêtres, celles du niveau supérieur atteignant douze mètres de hauteur.
Le triforium, une galerie,  sert de base aux grandes fenêtres ogivales,  Les vitraux du collatéral-nord sont consacrés à la Vierge comme dans la plupart des anciennes cathédrales. Le plus connu parmi les anciens artistes qui ont exécuté ces verrières est maître Jean de Kirchheim (1348). On cite ensuite les noms de Jean Markgraf, de Jacques Vischer, des frères Link.
La chaire , un joyau de l'art gothique, a été réalisée de 1475 à 1487 selon les dessins de Hans Hammer. La pierre y est taillée de façon tellement délicate qu'on dirait de l'orfèvrerie.
Le choeur, et plus précisément l'Abside, est décoré de fresques réalisées par Gustav Klotz à la fin du XIXe siècle. Elles sont de style romano-bysantin . 
L'horloge astronomique actuelle, située dans le transept sud, a été installée de 1838 à 1842 dans l'ancien buffet, et est l’œuvre de Jean Baptiste Schwilgué (1776-1856).
Le pilier des Anges se trouve à coté de l'horloge astronomique. Ce pilier magnifique fut élevé de 1230 à 1250. On l'appelle aussi le pilier du "Jugement dernier" et la légèreté de son faisceau de colonnes est telle que l'on doute à l'origine de sa solidité. Témoin le personnage pensif, accoudé de la "Tribune des chantres" et qui regarde le pilier d'un air anxieux. Le chemin de Compostelle venant de Kehl, en Allemagne, se connecte à celui d'Alsace à Strasbourg.